Dossier : HAARP :


Basé à Gakona, en Alaska, le High Frequency Active Auroral Research Program, nommé HAARP, est un programme scientifique et militaire de recherche sur l’ionosphère. Il viserait à établir une meilleure compréhension des caractéristiques et du comportement de cette couche supérieure de l’atmosphère, notamment pour améliorer le contrôle des systèmes de communication et de surveillance.

L’ionosphère est la partie de l’atmosphère terrestre située approximativement entre 60 et 500 km d’altitude. Elle est composée de couches de particules chargées électriquement qui transmettent, réfractent et reflètent les ondes, leur permettant de circuler sur de grandes distances. Elle est donc la zone de l’atmosphère véhiculant les communications à grandes distances.

Cette propriété dépend en outre des conditions des différentes couches, de la trajectoire géométrique des ondes et de la fréquence de radiation. Pour tout cheminement de signal à travers l’ionosphère correspond une gamme de fréquences. Cette gamme, bornée par la fréquence d’utilisation maximale et la fréquence d’utilisation minimale, correspond aux zones de l’ionosphère où peuvent être reflétées et réfractées ces ondes, comme l’indique le schéma ci-dessous :

Cependant, le spectre complet des ambitions du projet reste inconnu. La nature et l’ampleur du programme suscitent un certain nombre de controverses, y compris de l’Union Européenne, en particulier alimentées par l’existence de documents officiels de l’armée américaine faisant état d’applications de ces recherches à des fins hostiles.

La modification du climat représente en effet un potentiel considérable pour l’outil militaire. Débutant à la fin de la Seconde Guerre mondiale, les études scientifiques en la matière se développent rapidement aux Etats-Unis et, probablement aussi, en Union soviétique. Si elles sont d’abord conduites dans un cadre civil pour l’agriculture, la guerre du Vietnam est le premier théâtre de modification du climat dans un but militaire. Un grand nombre de nuages sont ainsi ensemencés pour prolonger la mousson, concentrés au-dessus de la piste Ho Chi Minh, créant des intempéries afin de neutraliser les lignes de communication nord-vietnamiennes.

 

La guerre climatique est susceptible de menacer l'avenir de l'humanité, mais elle a été exclue des rapports du GIEC, qui a reçu le Prix Nobel de la Paix en 2007. Rarement reconnu dans le débat sur le changement climatique mondial, les conditions météorologiques dans le monde peuvent maintenant être modifiées dans le cadre d'une nouvelle génération d'armes électromagnétiques sophistiquées.

Le débat sur la modification météorologique à des fins militaires est devenue un tabou scientifique. Les analystes militaires sont muets sur le sujet. Les météorologistes n'enquêtent pas sur cette question et les écologistes se concentrent sur les émissions de gaz à effet de serre en vertu du Protocole de Kyoto. Il n'est pas non plus question de la possibilité que les manipulations climatiques ou environnementales fassent parties d'un agenda militaire ou des services de renseignements, alors qu'il est tacitement reconnu qu'elles font partie du débat plus large sur les changements climatiques sous l'égide de l'ONU.

 

Rosalie Bertell, la présidente de l'International Institute of Concern for Public Health, a déclaré que HAARP est un gigantesque appareil qui peut causer d'importantes perturbations dans l'ionosphère, ce qui crée des trous et de longues incisions dans la couche protectrice qui empêche les radiations mortelles en provenance de l'espace de bombarder la planète.

 

Le physicien Bernard Eastlund, l'a appelé le plus grand appareil de chauffage de l'ionosphère jamais construit. "HAARP est présenté par l'US Air Force en tant que programme de recherche, mais les documents militaires confirment que son objectif principal est d'induire des modifications ionosphériques en vue de modifier les conditions météorologiques et de perturber les communications et les radars".

 

Michel Chossudovsky, directeur du Centre de recherche sur la mondialisation et professeur émérite de sciences économiques à l’Université d’Ottawa au Canada, a étudié les documents militaires officiels au sujet de HAARP. "

Il y a des déclarations très claires de l’US Air Force comme quoi la technologie de modification du climat est disponible. Prétendre que ce système a des applications non militaire est une déformation de la vérité. Je ne pense pas qu’il y ait des applications pacifiques, c’est une arme de destruction massive, capable de perturbations climatiques majeures. L'ennemi pourrait ne jamais savoir que l’arme a été utilisée. Je crois que l’agrément des Nations-Unies est certainement violé".

Les manipulations clandestines de phénomènes météorologiques, des communications et des réseaux d'électricité comme arme de Guerre Mondiale, permet aux États-Unis de perturber et de dominer des régions et des populations entières de la planète.

 

La manipulation météorologique est l'arme préventive par excellence. Elle peut être dirigée contre des pays ennemis ou mêmes amis à leur insu et être utilisée pour déstabiliser les économies, les écosystèmes et l'agriculture. Elle peut également déclencher des ravages sur les marchés financiers et les marchés de produits. La perturbation dans l'agriculture crée une plus grande dépendance de l'aide alimentaire et des grains de céréales de base importés des États-Unis et d'autres pays occidentaux.

 

Ce n’est pas seulement le climat qui a attiré l’attention des militaires. Les scientifiques ont aussi cherché des moyens de déclencher des tremblements de terre. En déclenchant de petits tremblements de terre, la pression pourrait être relâchée et un désastre évité, mais les scientifiques militaires croient qu’il est aussi possible de diriger des faisceaux d’énergie puissants dans des zones de failles vulnérables, causant le déplacement de plaques terrestres, créant un tremblement de terre massif. Le long des failles sous marines, la même technologie pourrait être utilisée pour lancer des raz-de-marée dévastateurs.

 

Owen Greene, directeur de recherche du département des Études sur la Paix de l’Université de Bradford, croit que les efforts continuent en secret pour développer des armes qui exploitent la nature.

 

HAARP peut aussi créer une manipulation mentale. Des spécialistes se sont engagés afin de déterminer les véritables but de HAARP, comme Rosalie Bertelle, scientifique et consultante pour le Parlement européen, et Nick Begish, écologiste qui avec Jeanne Manning, journaliste indépendante, est l'auteur du livre "Les anges ne jouent pas de cette haarp", qui fit grand bruit.

Selon eux, les armes EMP, comme HAARP, ont un effet psychologique perturbant sur l'être humain. Il se pourrait que HAARP, arme polyvalente, puisse aussi être utilisée dans ce but. Une arme "psychotronique" utilisant une onde ultra basse fréquence ELF, de forte puissance, capable de manipuler mentalement les populations à leur insu. Les ondes ELF sont, comme l'avait découvert dès 1952 le professeur José Delgado de l'Université de Yale, capables d'interférer avec les fréquences cérébrales et de provoquer la synthèse de substances neurochimiques altérant les émotions. Ceci pourrait expliquer pourquoi lors de la Guerre du Golfe des milliers de militaires irakiens se sont rendus sans combattre.

 

C'est un fait que les molécules d'ADN et ARN, à cause de leur longueur, sont particulièrement sensibles aux hautes fréquences modulées en basse fréquence. Il est possible que des maladies affectant le système d'orientation des cétacés les faisant s'échouer en quantité sur les côtes, ce qui ne s'était  jamais vu auparavant, soient causés par les essais de HAARP pour communiquer avec les sous-marins.

Michel Chossudovsky déclare également : "Il est temps que les gens commencent à se concentrer sur ces armes au lieu de se concentrer seulement sur le réchauffement global. Les deux sont de sérieuses menaces". Une source du Ministère de la Défense déclare : "Le risque est qu’en jouant avec la nature, nous pourrions déclencher des dommages irréversibles et changer entièrement l’atmosphère de notre planète". Le scientifique Nicholas Begich, engagé contre HAARP, décrit ainsi ce programme : "C'est une technologie superpuissante où des faisceaux d’ondes radioélectriques découpent des zones de l’ionosphère. Les ondes électromagnétiques rebondissent alors sur la terre et pénètrent tout ce qu’elles touchent, les vivants comme les morts".

 

 

On peut alors se poser des questions sur les catastrophes météorologiques, intempéries, tremblements de terre, tsunami, trou dans la couche d'ozone, etc., de ces derniers temps sur la planète, y compris les morts mystérieuses d'animaux, que l'on pourrait, d'après les médias, tout simplement attribuer à la nature plutôt qu'aux intérêts d'une poignée d'hommes sans scrupules.


Écrire commentaire

Commentaires: 6